Géométrie & Électrodynamique du Covid en Mouvement

Prolégomènes à l’Incompréhension du Monde

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Le sombre hiver arrive à point nommé avec son nouveau lot d’informations paradoxales.

La grippe aurait disparu grâce aux gestes barrières, aux distanciations sociales et aux couvre-feux.

« Merci à vous bons citoyens écolo-progressistes qui avez suivi à la lettre les commandements du comité (scientifique) central. »

Et, concomitamment, sur une parallèle désaxée appartenant à la géométrie chaotique du mondialisme, le Covid aurait continué son inlassable travail de fossoyeur, apportant sans discontinuer son flot quotidien de cadavres (moins exquis encore que les précédents) parce que, dans le même espace-temps qui a vu la grippe s’éclipser grâce à nos efforts collectifs, nous n’avons pas assez respecté les gestes barrières, les distanciations sociales et les couvre-feux.

« Honte à vous, Inutiles et Déplorables, qui avez refusé de vous soumettre à la terreur des faits et aux vertus de nos ordonnances. »

Nous sommes donc à la fois de bons citoyens (progressistes) bêlant gaiement dans le troupeau démocratique à l’unisson des lois d’urgence républicaines écolo-sanitaires, et d’impénitents contrevenants aux normes de la réalité nouvelle, aux passions (populistes) désordonnées, cherchant la ruine des âmes et la déréliction des corps.

mouvement

Nous offrons, dans les développements qui suivent, quelques aperçus de la science du Covid qui émerge peu à peu de ses méandres alambiqués et de ses fractales improbables.

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La science du Covidisme[1], empruntant ses fondements aux équations du lyssenkisme, nous a révélé les lois de la gravitation applicables à l’intelligence collective : la bêtise humaine serait inversement proportionnelle au carré de la distanciation sociale.

Autrement-dit, plus nous nous éloignons des autres et maintenons une distance large, ample et infinie entre nous et nos semblables et plus le Nouveau Régime de la Réalité Nouvelle nous attribue de crédits d’intelligence sociale.

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Le théorème de l’Opération Covid peut ensuite être posé en ces termes : si, premièrement, deux avions peuvent faire tomber trois tours en n’en percutant que deux ; si, deuxièmement, la courbe d’ascension du C02 peut, à la fois, suivre puis précéder la montée des températures et, enfin, si troisièmement, un virus peut créer autant de vagues successives qu’il y a de surfeurs sur la plage de Pampelonne un dimanche après-midi sous le soleil plombant de l’été, alors, on peut établir avec une certitude probable les vérités suivantes :

  1. Un mort du Covid vaut plus qu’un mort du paludisme ;
  2. Le suicide d’un jeune vaut moins que le trépas d’un cacochyme grabataire aux morbidités terminales ;
  3. Il est plus important de sauver des lits d’hôpitaux vides que de soigner les cancéreux ;
  4. Il découle donc logiquement, des points précédents, l’autre vérité probable et certaine suivante : Socrate et Descartes sont les ennemis du peuple et doivent, à ce titre, être condamnés à mort ; à titre posthume, il va sans dire.

Ce théorème nous libère enfin, de la tyrannie du logos : la logique étant un privilège d’homme blanc, il convient d’en extirper la substantifique moelle jusqu’à l’os et de ne laisser au citoyen obéissant que des paradoxes à ronger.

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Alors, miracle de la déraison totalitaire du Covid, la mort peut précéder la naissance comme l’effet peut devancer la cause.

De paradoxale, la logique finit par s’abolir d’elle-même en produisant son anti-matière.

Dans la géométrie nouvelle du Covid, tout est permis : c’est le grand chaos universel des attractions paradoxales.

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Abordons maintenant, avec sérieux et gravité, la thermodynamique du Covid :

Considérons tout d’abord le Covid comme un gaz (parfait) à effet de serre. De son observation minutieuse nous pouvons en tirer les principes qui régissent sa nature profonde.

Premier Principe : le principe de la conservation de l’incohérence d’un système affirme que son incohérence est toujours conservée (il fallait oser une logique circulaire aussi belle).

Traduit par Audiard, cela donnerait : la connerie humaine d’un système social reste constante ; c’est même à ça qu’on reconnaît la force de son principe intrinsèque.

Deuxième Principe : son incohérence ne peut pas diminuer, elle est constante ou en augmentation ; l’entropie du Covid s’hypertrophie proportionnellement (cette fois-ci) au volume de la bulle médiatique qui l’a fait naître.

Troisième Principe : la température de son intelligence ambiante, tend vers le zéro absolu – contredire ce principe ne sert à rien ; il n’y a pas assez d’intelligence dans l’univers médiatique (ici aussi) pour émettre le début de l’espoir d’un principe opposé.

En synthèse : Comme la Constance du Planqué n’est d’avoir point de courage en toute circonstance, il est inutile d’attendre la fin des temps pour espérer échapper à la gravité universelle de la situation.

Variante (plus dangereuse encore) : Le Covidion 19-84 n’a pas d’atomes crochus avec le monde réel, mais exerce sa force sur toutes les masses (populaires) qui ont perdu l’énergie (cinétique) de se battre contre l’incohérence infinie du système.

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De l’électrodynamique du Covid en mouvement

Nous sommes conscients de la fragilité de nos démonstrations précédentes et proposons, donc, d’explorer plus avant, la matière sombre du sujet qui nous occupe et nous préoccupe.

Écartons, avec élégance et brutalité, les hypothèses et formules présentées ci-dessus, façon puzzle, et renvoyons leurs éléments aux quatre coins de l’univers.

Mettons à présent les Poincaré sur le i.

La théorie de la Relativité Restreinte, développée par Henri Poincaré, à la suite des travaux de Lorentz, nous apprend que les vitesses, comme les positions, sont relatives et qu’il n’y a donc ni immobilité ni positionnement absolu.

Ainsi, pour faire vite, car l’heure de notre (dernier) repas approche, nous pouvons poser les affirmations suivantes :

  1. La vitesse de propagation du virus Sars-Cov 2 est relative à la vitesse de propagation de la désinformation : il y a donc un lien démontré entre la propagation d’un virus et la propagande informationnelle passant par la géométrie tubulaire des médias ;
  2. La position du virus sur l’échelle de Richter/Fergusson (mesure de l’hystérie collective à un point donné de l’espace-temps) est d’autant plus élevée que l’incertitude et l’absence de données fiable sont grandes et tendent vers l’infini : il y a donc un lien entre la tectonique des planqués (encore eux) et la panique ambiante.

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Pour conclure avec Audiard, nous pouvons affirmer le théorème Covid-19 suivant : la connerie ira toujours à la vitesse de la lumière aussi longtemps qu’elle sera diffusée par les ondes.

Nous avons ainsi pu démontrer, par divers chemins, empruntant chacun à des disciplines propres (géométrie, thermodynamique, relativité restreinte), la science du Covid et ses fondements.

Comme gage de notre sérieux scientifique, nous avons envoyé à l’urologue Laurent Alexandre les équations Covid par nous-mêmes établies. Nous attendons, avec une impatience toute relative, les conclusions du grand spécialiste des tests PCR/urinaires à qui l’adage suivant pourrait s’appliquer aisément : « Plus il prend ses vessies pour des lanternes et plus le virus de la peur s’éprend de son esprit ».

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Conclusion plus personnelle en forme de conseil :

Si nous voulons échapper à l’énergie noire du Covid-19, il nous faudra prendre la tangente et choisir nous-mêmes les coordonnées de notre parallaxe.

 

Guillaume de Rouville

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[1] L’auteur se refuse à expliquer pourquoi il évoque tantôt la science du Covid et tantôt la science du Covidisme

9 réponses à “Géométrie & Électrodynamique du Covid en Mouvement”

  1. Avatar de Clémence
    Clémence

    Merveilleux.
    J’adore.
    Les jeux de leurs « je » dans l’espace temps des « ils »!

    Enfin de l’humour comme je l’aime, à la fois mathématique, politico-philosophique, freudien et cartésien (ils pensent, donc ils sont)
    Encore que mon amour pour Descartes, n’est pas franchement énorme…
    Je préfère parier avec Pascal
    Cordialement

  2. Avatar de Christian
    Christian

    Venu ici par l’intermédiaire de réseauinternational.net, je félicite sincèrement l’auteur de ce billet, c’est plein d’humour, plein de sciences et cela déborde de raisonnements que ne renieraient pas Boole.
    Merci vous m’avez fait passé un bon moment!

  3. Avatar de Vlad
    Vlad

    Excellent.

  4. Avatar de Akim
    Akim

    Brillantissime.
    Merci

  5. Avatar de Mathieu
    Mathieu

    L’agonisant refuse de crever. Assassinez-le de vos paroles lucides et pointues. Nous applaudirons le trépas du grand sénile. Vous serez là pour le mettre en terre (ma foi, par compassion)

  6. Avatar de Jean-François TOLEDO
    Jean-François TOLEDO

    Prolégomènes à l’Incompréhension du Monde
    Je ne peux qu’adhérer à la logique paradoxale de l’auteur, dans toute sa hauteur, mais toutefois non hautaine, et qu’il nous faille dénoncer ceux qui voudraient nous faire prendre le Messie pour une lanterne de l’apocalypse. Dans son sens premier, l’apocalypse est une révélation, mais de quoi me direz-vous ? Tout simplement de l’avènement d’un monde, d’un ordre nouveau. On conviendra que l’on ne puisse annoncer un tel événement, comme on le fait avec le beaujolais nouveau, même s’il s’agit d’une technique de marketing. Dans cette logique, qui se dégage de ce que l’auteur appelle lui-même un « Prolégomènes à l’Incompréhension du Monde », la difficulté est de savoir de quel Monde il s’agit. L’esprit ne pense le Monde qu’au travers des représentations qu’il s’en fait. Albert Einstein disait : « Il devient indispensable que l’humanité formule un nouveau mode de pensée si elle veut survivre et atteindre un plan plus élevé. »
    Il suggérait : « Que chacun raisonne en son âme et conscience, qu’il se fasse une idée fondée sur ses propres lectures et non d’après les racontars des autres. »
    Il mettait en garde : « Quiconque prétend s’ériger en juge de la vérité et du savoir s’expose à périr sous les éclats de rire des dieux puisque nous ignorons comment sont réellement les choses et que nous n’en connaissons que la représentation que nous en faisons. ».
    Ainsi dans ces représentations du Monde, prenons garde comme le fait Albert, qu’à trop tirer la langue, nous soyons entrainés dans des glissements sémantiques, emportés par une avalanche de poudreuse aux yeux de spectateurs abasourdis. Il ne s’agit pas tant de pleurer sur la complexité du Monde réel, mais de nous inquiéter sur nos capacités de compréhension qui effectivement sont inversement proportionnelles au carré de notre connerie, qui elle-même est directement proportionnelle au volume de la bulle médiatique qui l’entretien. Par cette réification de la connerie, l’auteur nous permet de la quantifier, mais devons-nous le suivre quant à son principe de « conservation de la connerie » ? De récentes études montrent l’influence de la matière noire et de l’énergie noire, qui laissent à penser que la connerie serait une forme d’énergie qui correspondrait à un manque de matière grise. En quelque sorte la connerie serait une matière grise négative.
    Après avoir posé ces quelques notions premières, pour ne pas dire métaphysiques, revenons à l’annonce qui nous est faite de l’avènement d’un ordre nouveau. Pouvons-nous identifier les quatre Cavaliers de l’Apocalypse ? La difficulté est ici, comme hélas trop souvent, le risque de confondre l’effet avec sa cause. Prenons l’exemple de la pandémie dite du Covid-19. Pour moi il ne s’agit pas d’un de ces Cavaliers, mais d’un de ses effets, une sorte de flatulence émise in petto. En fait une flatulence de la bulle médiatique déjà évoquée, avec cette propension à trouver nauséabonde celle des autres, et de se complaire dans son propre épanchement, comme dans un besoin existentiel de s’épancher, qui fera dire : « j’épanche donc je suis ». Où ça se gâte c’est quand Bill nous dit : « C’est un grand défi quand les gens cherchent des solutions simples. Ils se demandent si quelqu’un n’est pas derrière la pandémie », alors il suggère : « qu’il fallait impliquer des personnalités ayant une grande autorité pour qu’elles expliquent à la population les avantages du vaccin ». Mais est-ce que la notoriété est un gage de compétence ? Moi pour ce que j’en dis c’est qu’on ne devrait pas vouloir péter plus haut que son cul.

  7. Avatar de Jean
    Jean

    J’ai bien aimé, et même ri de votre démonstration mélangeant avec humour syllogisme, paralogisme et sophisme, sur le mode du second principe de la thermodynamique cher à Prigogine ( La fin des certitudes)
    Merci pour le clin d’oeil oubliant le plagiaire A Einstein réhabilitant de fait Henri Poincaré, ainsi que l’allusion à l’attracteur étrange du même génie.
    Pas mal aussi « covid 19-84. » Je vous lis depuis la création de :L’idiot du village » vos articles sur le 11 septembre en passant par l’islamophobie, l’éloge du complotisme permettent avec un langage simple, clair, sans égarement dogmatique extrême, en restant dans l’esprit des lumières, de décrypter les manipulations des puissants envers le plus grand nombre. Merci pour ces moments

  8. Avatar de Minus Habens
    Minus Habens

    Bonjour,
    L’assertion « Il est plus important de sauver des lits d’hôpitaux vides que de soigner les cancéreux ; » pourrait bel et bien s’avérer exacte si les cancéreux, échappant aux soins, voient, comme il est probable, leur taux de létalité plonger.
    M. H.

  9. Avatar de Clovis Premier
    Clovis Premier

    Toujours brillant, toujours caustique, littéraire même…Un peu intello quand même et pour des gens comme moi qui tentent d’ouvrir leur esprit à une chose interdite: le paysage du vide…
    Vide de bon sens, vide de sang froid, vide de débats, vide d’arguments , vide d’honnêteté, vide d’espoir, vide d’amour, vide de visages et j’en passe…
    Bref j’ai fait une carte, une sorte d’étude systémique à l’usage des gens qui comprennent lentement mais surement….
    je peux vous l’envoyer si vous y trouvez un quelconque intérêt et ça ne m’empêchera pas de vous lire dans le cas d’un refus…
    Bravo!

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