Architectonique d’une Pandémie
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« Il n’est point de Pouvoir qui n’ait son Léviathan pour le susciter, le forger et le consolider »
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Les 4 Phases de l’Opération Covid[1] :
- Phase 1 : Organiser l’impréparation et rassurer.
- Phase 2 : Dire et répéter qu’il y a des morts, paniquer.
- Phase 3 : Marteler qu’il y a des cas, harceler.
- Phase 4 : Annoncer qu’il y a des variants, vacciner.
De la Phase 1 à la Phase 3 (sans prétendre à l’exhaustivité) :
- Commencer par temporiser, ne rien faire, dire que tout va bien, qu’il n’y a aucun risque, que nous sommes prêts ; prétendre que nous avons le meilleur système de santé du monde ; affirmer que les masques sont inutiles et, que s’ils servent finalement à quelque chose, que nous en avons suffisamment ;
- Déclencher brutalement l’hystérie en se focalisant sur les morts (sans jamais expliquer, comparer, rationaliser les chiffres) ; bombarder les esprits avec des informations contradictoires, des histoires terrifiantes, des drames familiaux ; filmer les morts chez eux ou dans les couloirs glacés d’un hôpital ; diffuser des témoignages poignants et dramatiques ; communiquer à outrance et tout azimut sur les dangers de la situation, sur son caractère unique dans l’histoire contemporaine (sans souci de cohérence, car il s’agit d’égarer le sens critique et de perdre le sens commun) ; imposer brusquement le confinement et répéter que la situation désespérée requiert des moyens et des mesures qui le sont tout autant ; invoquer la science pour justifier la dureté et la nécessité de la politique suivie.
- Après la panique de la Phase 2, passer à la Phase 3 en maintenant un niveau élevé d’inquiétude et d’angoisse pour préparer les esprits à basculer, en temps voulu, vers la Phase 4. S’appuyer sur les tests et leur absence de fiabilité pour enfler les chiffres ; répéter que les cas d’aujourd’hui sont les morts de demain, que des vagues épidémiques plus imposantes encore que la première s’avancent à grands pas si l’on n’a pas recours à des décisions drastiques ; ne pas distinguer les symptomatiques des asymptomatiques, les enfants des adultes, les malades des bien-portants.
Recommandations :
- Dans les différents ministères, laisser nos subalternes improviser et proposer des mesures nouvelles et surprenantes ; mille initiatives et innovations bureaucratiques désordonnées renforceront le sentiment général d’incohérence et de panique (sur ce dernier sujet, voir l’ouvrage intitulé « Le Covid en mode start-up » qui paraîtra aux éditions Moderna).
- Surtout ne jamais comparer les morts et les cas avec ceux de la grippe des années précédentes. Souligner qu’un mort est un mort de trop ; qu’un cas est un cas de trop : cela doit suffire à émouvoir nos concitoyens et à provoquer en eux des frissons d’effroi salutaires.
- Si nécessaire, pointer du doigt ceux qui comparent l’incomparable : les intimider, s’il le faut, en les accusant de révisionnisme, de rassurisme, de complotisme, de négationnisme, voire d’antisémitisme.
Phase 4 :
Vacciner contre la première souche, même (et surtout) si cela ne sert plus à rien d’un point de vue médical et épidémiologique ; garder à l’esprit que le vaccin a surtout une utilité sociale et psychologique.
Commencer à vacciner immédiatement après le pic épidémique et sur la base des communiqués commerciaux des industries pharmaceutiques.
Dans un premier temps, rendre le vaccin uniquement accessible à certaines parties de la population pour inciter ceux qui ne peuvent pas en bénéficier immédiatement à réclamer à cor et à cri le vaccin salvateur, à le désirer et à l’attendre comme un miracle (« laïque », il s’entend).
Mettre de côté, pour les vaccins, le principe de précaution (que l’on aura vanté tout au long des phases précédentes pour écarter les traitements potentiels), faire tomber les dernières barrières administratives, légales et fiscales entourant la production et la mise sur le marché des nouveaux vaccins.
Tester de nouvelles thérapies vaccinales sur les populations pour raccourcir le cycle commercial.
Transférer la responsabilité civile et pénale des fabricants de vaccins vers les États acheteurs.
De la nécessité des variants :
- Pendant les Phases 1, 2 et 3, promouvoir le Remdesivir comme unique remède : créer ainsi un variant (à partir d’un médicament inefficace) qui justifiera l’accélération des vaccinations.
- Avec les vaccins, qui sont pour la plupart des thérapies géniques, favoriser une recombinaison virale permettant l’éclosion puis la diffusion de nouveaux variants du Covid et fournir ainsi un narratif pandémique et un business-modèle réutilisable sur une base annuelle.
Chaque année :
Répéter le processus jusqu’à épuisement des stocks de vaccins et des ressources immunitaires des peuples pour que le taux de vaccination de la population finisse par approcher du niveau de saturation des approvisionnements (principe de gestion à flux tendus, signe d’une administration moderne et efficace).
Et si les chiffres des morts ne suffisent pas à effrayer les populations, additionner les saisons : à la différence de la grippe dont le nombre de morts est affecté à une saison annuelle particulière à cheval sur deux années, pour le Covid, additionner les morts accumulés sur plusieurs saisons pour éviter toute comparaison désavantageuse à notre cause.
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Comment se débarrasser des sceptiques en 5 étapes :
- Étape 1 : Les ridiculiser.
- Étape 2 : Les psychiatriser.
- Étape 3 : Les criminaliser :
– Les assimiler à des membres d’organisations sectaires, terroristes ou d’extrême-droite.
– Les pousser à la violence : à force de les harceler, de les censurer, de les narguer, de les traiter de violents, de les menacer, de les intimider, etc… réussir à les faire sortir de leurs gongs.
Dans la mesure du possible : Lancer les trois premières étapes de manière synchronisée.
- Étape 4 : Les juger, les condamner, les enfermer.
Et, enfin, si toutes ces étapes ne suffisent pas :
- Étape 5 : Les éliminer.
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20 propositions à mettre en œuvre pour s’assurer qu’il y ait des morts afin de justifier les mesures[2] prises pour les éviter :
- Organiser l’impréparation (ce qui demande un effort d’anticipation – ne pas négliger cet aspect dans notre planification).
- Faire peur (par tous les moyens et sur tous les supports médiatiques et administratifs – enrôler, s’il le faut, les artistes, les vedettes du show-biz et les influenceurs pour appuyer nos messages – les grands médias partageant nos objectifs, il convient, par conséquent, de concentrer nos efforts sur les médias secondaires et les réseaux sociaux).
- Ignorer, dénigrer, déconseiller les remèdes efficaces disponibles. Dire qu’ils sont dangereux pour la santé, qu’ils ont des effets secondaires graves qui les rendent inopérants dans l’état actuel des connaissances scientifiques.
- Proposer un unique remède (le Remdesivir), pour rendre les autres invisibles, non-désirés ou suspects (voir le point précédent).
- Écarter l’immunité de groupe afin de ne viser que le confinement (sans discrimination d’âge ni de santé).
- Ne pas soigner les personnes âgées : les laisser dans les Ehpad contaminer les autres. Les empêcher de voir leurs proches pour qu’ils meurent de solitude. Leur limiter l’accès aux réanimations. Leur prescrire du Doliprane et, si besoin, du Rivotril.
- Ne pas augmenter la capacité en lits, masques ou tests au démarrage de l’épidémie tout en annonçant le contraire. Ne pas faire appel aux cliniques privées ou aux vétérinaires pour suppléer aux manques constatés.
- Mener une campagne de presse à charge contre ceux qui proposent des solutions. Les menacer (éventuellement, de mort) s’il le faut. Censurer les informations qui contredisent les nôtres ou les qualifier de fake news (s’appuyer sur nos liens avec les GAFAM pour contrôler le flux informationnel) ;
- Baisser le niveau d’immunité générale de la population en imposant les masques, les confinements (absence de soleil, surtout pendant la période printanière), l’inquiétude et le stress.
- Promouvoir les vaccins ; dire qu’il s’agit de la seule solution à long terme ; finir par les rendre obligatoires (ou moralement nécessaires).
- Cibler la surmortalité annuelle et la faire progresser significativement : pousser au suicide grâce aux confinements, aux distanciations sociales imposées (mesures d’isolement corporel et psychologique) ; ne pas soigner ni ne détecter les maladies chroniques graves (en fermant et différant le plus possible l’accès aux soins qui ne sont pas directement liés au Covid), etc.
- Activer les injonctions et mesures paradoxales de manière aléatoire pour désorienter les populations. Cette désorientation permettant de les rendre malléables aux mesures sanitaires que nous imposons sans débat. Par exemple : dans les campagnes, fermer les marchés en plein air, mais autoriser les supermarchés ; dire que les masques sont inutiles quand ils sont utiles (en début d’épidémie), puis les rendre obligatoires (une fois le pic épidémique passé).
- Créer des comités scientifiques en s’assurant d’importants conflits d’intérêts entre leur membres et l’industrie pharmaceutique pour (i) leur transférer la responsabilité politique et (ii) les rendre dociles et compréhensifs à nos exigences.
- Réprimer le citoyen ordinaire plutôt que la « racaille » pour créer un sentiment d’injustice propice à la dépression et à la colère liées à l’impuissance qui en résulte ; dépression qui engendre habituellement une tendance marquée à l’obéissance.
- Promouvoir des essais randomisés en double aveugle (que seules les grandes entreprises pharmaceutiques peuvent mener à bien) dont les résultats n’arriveront qu’après le pic épidémique ; confier ses études à des sociétés liées aux membres du Comité Scientifique.
- Bombarder les médias de données contradictoires impossibles à rendre cohérentes (ou communiquer des informations manifestement fausses, mais relayées par des personnes considérées comme « prestigieuses » ou « sérieuses ».).
- Psychiatriser les sceptiques et persécuter (amende, harcèlement, intimidations, etc.) les contrevenants.
- Culpabiliser ceux qui s’opposent à nos mesures (les rendre responsables de la mortalité et de la persistance des mesures sanitaires draconiennes).
- Tester, tester et tester encore (quand cela ne sert plus à rien) en utilisant la masse des faux positifs (entre 30 et 50%) comme justificatifs du narratif sur de nouvelles vagues imminentes. Précision technique : privilégier le test PCR avec un taux d’amplification (TC) supérieur à 35 (afin d’augmenter le nombre de cas positifs).
- Comptabiliser le maximum de morts dans la catégorie Covid (confondre et créer la confusion entre « mort du Covid » et « mort avec le Covid »). Ignorer les causes de comorbidité et encourager les différents corps médicaux à déclarer « mort du Covid » même sur de simples suspicions (mettre en avant les personnes jeunes qui en meurent pour montrer que tout le monde peut être concerné)
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10 plus-values à court et moyen terme que nous pouvons escompter de l’Opération Covid :
- Des revenus significatifs pour nos réseaux et soutiens (penser aux échéances électorales).
- Accélération de la digitalisation de l’économie et des rapports sociaux. Une monnaie digitale et une société « cashless » et « contactless », un passeport numérique et une identité digitale universelle, le vote électronique, le télétravail, les smarts cities, la 5G et l’Internet des objets connectés, etc.
- Le vaccin devient obligatoire et procure une rente de situation perpétuelle (favoriser la multiplication des doses nécessaires).
- Une surveillance généralisée acceptée et respectée (traçage et reconnaissance faciale numériques, crédit social, etc.).
- Purger les idées conservatrices, rétrogrades, nauséabondes (identité nationale, souverainisme, etc. – voir la manière dont les États-Unis sont parvenus à se débarrasser de Trump).
- Éliminer nos concurrents (principalement le lobby pétrolier désuet) ; sortir de l’économie fossile et accélérer la transition vers la « Green Economy » basée sur les énergies renouvelables.
- Limiter/interdire les revendications collectives & adopter des lois difficiles à faire approuver dans un autre contexte (voir, à titre d’exemples, pour ce qui est de la France, nos lois sur la Sécurité Globale, la Bioéthique et la loi Avia).
- Assurer un contrôle bureaucratique total.
- Détruire toute indépendance des petits commerçants (souvent souverainistes et peu enclins à embrasser le progressisme libéral de nos sociétés complexes) ; racheter les commerces indépendants à bas prix ; s’engager dans la voie du salaire universel pour harnacher le corps social aux volontés de l’État bureaucratique et protecteur.
- Promouvoir le mondialisme, le gouvernement mondial, le nouvel ordre mondial (trois dénominations interchangeables), le Great Reset et faire le lien avec la lutte contre le réchauffement climatique anthropique et les préoccupations environnementales pour rallier les opinions publiques.
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« Trois Léviathans, trois Monstres, trois Peurs Structurantes à dompter pour emporter la Couronne du Monde et son Pouvoir : le Terrorisme Islamique ; le Réchauffement Climatique Anthropique ; la Pandémie Covid »
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« Gouverner, c’est mettre vos sujets hors d’état de vous nuire et même d’y penser »
Nicolas Machiavel
Le Prince
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[1] Les développements ci-après sont centrés sur la France. Selon les pays, quelques variantes ont été appliquées, mais le schéma général reste valable.
[2] Confinements, distanciations sociales, restrictions à la libre circulation des personnes, jauges, bulles de contacts, fermeture des commerces non-essentiels, traçages, etc.
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