Neuf mois après le renversement par l’OTAN et les Etats-Unis de Mouammar Kadhafi en Libye, le pays est toujours la proie de la violence et du désordre, et les violations des droits humains y sont monnaie courante. En fait, selon Nasser al-Hawary de l’Observatoire Libyen des droits de l’homme : « La situation des Droits humains est bien pire aujourd’hui que sous le Colonel Kadhafi. » (Inter Press Service, 14 juillet). Cette déclaration est d’autant plus significative qu’elle provient d’un opposant politique de l’ancien gouvernement.
Le Conseil National de Transition, l’organe pro-impérialiste qui gouverne la Libye, s’est révélé incapable de faire respecter son autorité dans le pays. Des milices armées employées auparavant par le CNT pour combattre les supporters de Kadhafi continuent de parcourir le pays, pillant les villages et torturant, tuant et enlevant des gens sur leur passage.
Les Libyens à la peau noire et les immigrants africains sont les premières victimes de la terreur que les milices font régner. Les violences racistes ont été un élément central de la « révolution » libyenne qui s’est déclenchée le 17 février 2011. […]
La suite de l’article : Le Grand Soir
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