• 6 des 19 personnes identifiées par le FBI comme les membres du commando suicide du 11 septembre sont toujours en vie et protestent contre leur implication dans les attentats. Le directeur du FBI, Robert Mueller, a admis en septembre 2002, sur CNN, qu’il n’y avait pas de preuve légale établissant l’identité des preneurs d’otages. Pourtant, le FBI n’a jamais modifié la liste des 19 présumés terroristes ayant péri dans les attentats. Le FBI prétend aujourd’hui ne pas s’être trompé, en dépit des informations contraires diffusées par la BBC, ABC et CNN (Insight Magazine – 13 juin) ;
• Les familles des victimes du 11 septembre se disent de plus en plus frustrées par l’attitude de l’administration Bush qui ne fait rien pour leur apporter les réponses aux questions qu’elles se posent. Les familles ne comprennent pas pourquoi personne n’a été sanctionné, ni au FBI, ni à la CIA, ni dans aucune administration chargée de la sécurité des citoyens Américains, alors que l’incompétence des services de sécurité avait été mise en avant pour expliquer leur inaction avant et au moment des attentats (Salon.com – 19 juin) ;
• Le FBI tente de museler ceux de ses membres qui, avant ou depuis le 11 septembre, dénoncent les troublantes failles dans l’organisation de la lutte anti-terroriste (News Max – 20 juin) ;
• La commission chargée d’enquêter sur le 11 septembre a pour directeur exécutif un certain Philip Zelikow. Celui-ci est un historien reconnu qui a travaillé étroitement avec Condoleezza Rice, la conseillère de Bush pour la sécurité nationale. En octobre 2001, Philip Zelikow était nommé par Bush membre du Foreign Intelligence Advisory Board, un organisme chargé de conseiller le Président sur les affaires sensibles. C’est donc un proche de Bush qui a été choisi pour diriger l’enquête sur les attentats du 11 septembre (The Nation – 25 juin) ;
• L’administration Bush aurait pu faire usage de drones équipés de missiles afin d’éliminer Ben Laden dont la localisation en Afghanistan était connue des services de renseignement américains dès la fin de l’année 2000. Ces drones étaient opérationnels au moment de l’arrivée de l’administration Bush au pouvoir. Bush avait été mis au courant de l’état d’avancement de ces armes dès son arrivée à la Maison Blanche. Ce retard serait dû à des discussions d’ordre juridique entre la CIA et le Pentagone sur l’autorité habilitée à faire usage de ces armes pour éliminer physiquement une personne désignée (USA Today/AP – 25 juin) ;
• Les familles des victimes du 11 septembre poursuivent en responsabilité, devant les tribunaux américains, plus de 100 organisations saoudiennes, ainsi que des membres de la famille royale saoudienne et des ministres du gouvernement saoudien. L’un des groupes visés, la holding Dallah Al-Baraka a menacé d’impliquer dans la procédure quatre banques occidentales qui auraient aidé des organisations terroristes notoires (Utustan/AFP – 7 juillet) ;
• Quelques jours avant le commencement de la campagne militaire anglo-saxonne en Afghanistan (octobre 2001), on apprend que Mahmoud Ahmad, président des services secrets pakistanais, est poussé à la démission, sous la pression des Américains, pour avoir transféré 100 000 $ au chef présumé des attentats du 11 septembre, Mohammed Atta. Ces faits incroyables, (d’abord révélés le 8 octobre par Press Trust of India et The Dawn du Pakistan) ont été relatés en détail par le très respecté Times of India : « Des sources importantes ont confirmé que le général [Mahmoud Ahmad] avait perdu son travail en raison des preuves fournies par les services secrets indiens établissant un lien entre lui et l’un des responsables des attentats contre les World Trade Center. Les autorités américaines ont exigé sa mise à la retraite une fois confirmé le transfert de 100 000 $ au profit de Mohammed Atta à travers le Pakistan, transfert réalisé par Umar Sheikh à la demande de Mahmoud Ahmad. Des sources gouvernementales ont confirmé que l’Inde avait contribué de manière significative à l’établissement du lien existant entre le transfert d’argent et l’ancien président de l’ISI (services secrets pakistanais). Sans donner de détails, ces sources ont confirmé que les éléments recueillis, y compris le numéro de téléphone du mobile de Sheikh, ont aidé le FBI à établir le lien en question » (Joshi, Manoj, ‘India helped FBI trace ISI-terrorist links’, Times of India, 9 octobre 2001). Depuis, Mahmoud Ahmad refuse de répondre aux questions (AP -21 février 2002) et n’a pas fait l’objet de poursuites de la part du Pakistan ou des Etats-Unis qui n’ont pas réclamé l’ouverture d’une enquête sur les liens supposés entre l’ancien président de l’ISI et l’un des responsables des attentats du 11 septembre. (Extraits de l’article de L’Idiot du Village publié le 7 juillet dans la rubrique ‘Analyses de L’Idiot’ et intitulé « Les attentats du 11 septembre et les services secrets pakistanais »).
• L’administration Bush, opposée pendant longtemps à la constitution de toute commission d’enquête sur le 11 septembre, fait aujourd’hui tout son possible pour enterrer les travaux de la commission qui a commencé ses travaux en décembre 2002. Un rapport intérimaire de la commission souligne les difficultés rencontrées par celle-ci dans le déroulement de l’enquête. La commission dénonce, tout particulièrement, l’attitude d’obstruction du Pentagone et du ministère de la justice qui bloqueraient l’accès de la commission à de très nombreuses informations jugées vitales (New York Times – 9 juillet). La commission parle même d’intimidation exercée sur les témoins. Cette intimidation, résulterait de l’obligation faite à la commission d’interroger tout membre de l’administration en présence d’un représentant de cette même administration (International Herald Tribune – 9 juillet) ; la commission se plaint également de n’avoir obtenu aucune réponse du NORAD (organisme chargé de la sécurité aérienne au moment des attentats) ainsi que d’autres branches de l’administration, comme le Joint Chief of Staff (Reuters – 9 juillet) ;
• Le panel regroupant les comités de surveillance du Sénat et de la Chambre des Représentants américains (Intelligence Committees) va publier son propre rapport (distinct de celui de la commission) sur les attentats du 11 septembre, à la fin du mois de juillet. Le rapport de 900 pages est prêt depuis le mois de décembre 2002, mais la Maison Blanche n’a cessé d’en empêcher la publication (voir la Quinzaine de L’Idiot du 21 mai au 6 juin – Newsweek – 2 mai ; The Daily Times – 27 mai) ; le rapport devait contenir des informations sensibles sur les liens existant entre les terroristes et la famille royale saoudienne ; le rapport devait aussi détailler comment l’administration Bush avait été prévenue, durant l’été 2001, de l’imminence d’une attaque spectaculaire d’Al-Quaëda sur le sol américain au moyen d’avions détournés (The Daily Times – 11 juillet) ; l’un des membres du panel a déclaré « qu’il y a peu de doutes que l’essentiel des financements des groupes terroristes -intentionnels ou non- proviennent de sources saoudiennes » (The Miami Herald – 11 juillet) ; il semble, cependant, que le rôle joué par l’Arabie Saoudite dans les attentats soit finalement maintenu secret. Le président du comité sénatorial le déplore amèrement (New York Times – 17 juillet) ;
• Les obstructions à l’enquête de la commission avaient été mises à jour quand Time Magazine avait révélé, en mars dernier, que le président de la commission avait réclamé, sans succès, des fonds supplémentaires pour mener à bien les missions de celle-ci. La commission ne dispose que de 3 millions de dollars et aura épuisé ses fonds dès le mois d’août de cette année. Il lui faudrait 11 millions de dollars supplémentaires pour mener à bien son enquête (Intervention Magazine – 18 juillet) ;
• La commission d’enquête sur les attentats du 11 septembre est présidée par Thomas Kean (le directeur exécutif est Philip Zelikow – voir le point quatre de cette Quinzaine) ; il entretient des liens d’affaire étroits avec la famille Ben Laden et la famille Ben Mahfouz. Ce dernier est considéré comme l’un des principaux bailleurs de fonds du terrorisme islamique dans le monde (Global Research on Globalization – 18 juillet).
Le 19 juillet 2003, par L’Idiot du Village
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