Des massacres « préparés » pour torpiller le processus politique

Le scénario qui se déroule en Syrie est devenu un classique qui mérite d’être enseigné dans les écoles de sciences politiques. A la veille de chaque échéance susceptible de faire avancer le processus de règlement politique, les groupes extrémistes terroristes, financés, armés et manipulés par les Etats-Unis via leurs agents du Golfe et la Turquie, provoquent une flambée de violence. Bénéficiant ensuite d’une couverture médiatique planétaire, ils provoquent un tapage d’enfer, destiné à imposer leur propre agenda. Depuis des mois que cela dure, leur objectif n’ont jamais été atteint. Mais cela ne les empêche pas de réessayer encore et encore…

Heureux hasard du calendrier, les nouveaux massacres imputés aux forces gouvernementales ont eu lieu à la veille de l’arrivée à Damas de l’émissaire international Kofi Annan, dont la visite avait été annoncée en premier lieu par le président Bachar al-Assad, dans une interview accordée il y a deux semaines à la télévision russe Rossia 24. M. Assad avait affirmé qu’il poserait des questions à M. Annan sur le fait que les violences commises par les extrémistes sont systématiquement passées sous silence. L’émissaire de l’Onu était censé examiner les moyens de mettre en œuvre la deuxième phase de son plan en six points, qui consiste à mettre sur les rails la solution politique, basée sur le dialogue. Un dialogue que le Conseil national syrien (dont il ne reste plus grand chose après la démission de son chef Burhane Ghalioun) et l’Armée syrienne libre (ASL), la milice auxiliaire des services de renseignements turcs, de la CIA et des pays du Golfe, n’ont jamais officiellement accepté, pas plus que le plan Annan. […]

par Le Centre d’Etudes Stratégiques Arabes et Internationales – Rédacteur en chef : Pierre Khalaf

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