La bataille de Damas a commencé

Les puissances occidentales et du Golfe ont lancé la plus importante opération de guerre secrète depuis celle des Contras au Nicaragua. La bataille de Damas ne vise pas à renverser le président Bachar el-Assad, mais à fracturer l’Armée syrienne pour mieux assurer la domination d’Israël et des États-Unis au Proche-Orient. Alors que la ville s’apprête à un nouvel assaut des mercenaires étrangers, Thierry Meyssan dresse le point de la situation.

Voici cinq jours que Washington et Paris ont lancé l’opération « Volcan de Damas et séisme de la Syrie ». Il ne s’agit pas d’une nouvelle campagne de bombardements aériens, mais d’une opération de guerre secrète, comparable à celle conduite à l’époque Reagan en Amérique centrale.

40 à 60 000 Contras, principalement libyens, sont entrés en quelques jours dans le pays, le plus souvent par la frontière jordanienne. La majorité d’entre eux sont rattachés à l’Armée « syrienne » libre, structure paravent des opérations secrète de l’OTAN, placée sous commandement turc. Certains sont affiliés à des groupes de fanatiques, dont Al-Qaida, placés sous commandement du Qatar ou d’une faction de la famille royale saoudienne, les Sudeiris. Au passage, ils ont pris quelques postes frontières, puis ont rejoint la capitale où ils ont semé la confusion en attaquant au hasard les cibles qu’ils trouvaient : groupes de policiers ou de militaires isolés. […]

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Une réponse à “La bataille de Damas a commencé”

  1. Avatar de Pierre Adler
    Pierre Adler

    Il est bien entendu tout à fait possible que les États-Unis et la France soient en train de mener une ou plusieurs opérations secrètes en Syrie. Mais jusqu’à ce que des preuves d’une telle chose soient disponibles, je considérerai cela comme hypothèse.

    Pour ne prendre qu’un exemple, si des milliers de Lybiens sont effectivement en train de se battre en Syrie, on peut être certain que certains d’entre eux ont déjà été faits prisonniers. Qu’est-ce qui retient donc les autorités syriennes de rendre cela publique et d’exposer une telle ingérence dans les affaires intérieures du pays?

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