11-Septembre – La Parenthèse Enchantée : Collusion au sommet du pouvoir (partie 4/11)

Une fois refermée la parenthèse enchantée du 11-Septembre durant laquelle l’action vertueuse et la sincérité de l’exécutif américain sont incontestables du point de vue des auteurs et des partisans de la version officielle sur cet événement, il est unanimement reconnu que l’invasion de l’Irak a été échafaudée sur une salve de mensonges rabâchés entre le printemps 2002 et l’été 2003 par ce même exécutif.

Mais si la duplicité de cette manœuvre guerrière a finalement éclaté au grand jour, elle est loin de représenter le seul effondrement démocratique lié à ce conflit pour le moins illégitime. En effet, il est tout aussi avéré que plusieurs sociétés en lien direct avec le gouvernement des États-Unis ont engrangé de gigantesques profits par le biais de la guerre en Irak. Parmi ces sociétés, Carlyle et Halliburton ont la particularité d’impliquer le sommet de l’exécutif étasunien, à savoir le Président George W. Bush et le Vice-président Dick Cheney. Et à ce titre, elles sont représentatives d’une collusion ostensible qui s’est banalisée à partir du 11-Septembre, devenant une « seconde nature » du fonctionnement étatique américain et qui, à force de récidives, ne semble plus choquer outre mesure au sein des institutions de ce pays. Et pourtant, d’un point de vue démocratique et citoyen, en quoi cela peut-il être salutaire que le pouvoir exécutif de la première puissance mondiale se subordonne ainsi – et de si bonne grâce – à l’économie de marché, et plus spécifiquement à une économie de guerre ? […]

La suite de l’article : ReOpen911

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *